Majors Consultants a récemment réalisé une étude qualitative et quantitative de grande envergure auprès de distributeurs européens, l’occasion de nous intéresser à quelques-uns des facteurs qui déterminent le succès de ces études.
Le choix d’un panel représentatif
On croit souvent qu’un panel très large est systématiquement représentatif. En réalité, un bon panel résulte d’une étude rigoureuse des objectifs de l’étude qualitative ou quantitative réalisée, de sa cible et de son marché.
Plus une cible est complexe, c’est-à-dire plus elle fédère des profils hétérogènes, plus il est nécessaire d’établir une typologie de ces différents profils afin de s’assurer qu’ils sont tous pris en compte au cours de l’étude.
Pour notre client, nous avons ainsi identifié 2000 distributeurs répartis sur l’ensemble du territoire européen mais d’autres projets peuvent impliquer un panel local ou beaucoup plus réduit. Il est primordial que l’étude menée soit personnalisée, ce qui rappelle l’importance d’un accompagnement de qualité.
Concilier plusieurs méthodes pour interroger les cibles
On dispose aujourd’hui de multiples outils de communication. Dans le cadre d’une étude qualitative ou quantitative, chacun présente des atouts et des inconvénients : les entretiens en face à face permettent par exemple d’obtenir des réponses riches et développées, Internet offre aux répondants une grande souplesse car ils peuvent répondre en plusieurs fois, le téléphone permet de collecter toutes les réactions du répondant en temps réel et de le recadrer si besoin est.
On peut allier ces méthodes (« mix mode ») comme nous l’avons fait dans notre dernière étude, qui associait face à face, téléphone et web.
L’importance de la langue
Pour les études internationales comme celle que nous avons réalisée (impliquant 7 langues différentes), la langue de communication se révèle cruciale lors des enquêtes pour garantir une compréhension fine des réponses données.
C’est pourquoi l’équipe de Majors Consultants se compose de consultants bilingues, ce qui permet de réaliser les enquêtes dans la langue maternelle du répondant (qu’il s’agisse de l’anglais, de l’allemand, de l’espagnol, de l’italien ou encore du chinois). C’est l’assurance de saisir parfaitement toutes les subtilités des réponses données.
Impliquer l’entreprise qui commande l’étude qualitative ou quantitative
Une étude qualitative ou quantitative profitable est toujours réalisée grâce au concours de celui qui la commande. C’est grâce à sa connaissance de l’entreprise et du secteur que l’on optimise la préparation de l’étude, la coordination avec les interlocuteurs de terrain ou encore que l’on obtient un fichier de contacts de qualité.
Proposer des recommandations pertinentes
Une enquête de satisfaction client fondée sur une étude qualitative ou quantitative produit toujours des conclusions intéressantes pour l’entreprise qui la commande. Mais l’objectif premier d’une telle étude est d’apporter des améliorations concrètes aux problématiques constatées sur le terrain ou, à l’inverse, de mieux cerner les atouts de l’entreprise pour en faire des axes stratégiques prioritaires. Pour cette raison, toute étude doit aboutir à des préconisations opérationnelles pertinentes.
Sans être exhaustifs, ces quelques points revêtent une importance cruciale pour réaliser une étude rigoureuse… et fructueuse !