Parmi les éléments évalués lors d’une enquête de satisfaction salariés, on s’intéresse de près aux conditions de travail au sein de l’entreprise. On s’aperçoit qu’il existe fréquemment un paradoxe : la législation sur le travail développe de nombreuses initiatives pour réduire la pénibilité au travail et veiller à une meilleure prise en charge de la santé des salariés (mutuelle d’entreprise obligatoire, etc) ; néanmoins, l’insatisfaction au travail fait de plus en plus souvent la Une de l’actualité, à travers des sujets comme le harcèlement moral ou encore le burn-out (ou son frère ennemi, le bore-out).
La notion de « conditions de travail » est complexe car elle couvre à la fois des aspects physiques, relationnels, organisationnels et psychologiques. Tous interviennent dans la satisfaction des salariés.
Les conditions de travail physiques
Il s’agit d’abord de la pénibilité d’un métier dans toutes ses dimensions : le niveau sonore, l’ergonomie du poste de travail, les éventuelles agressions lumineuses, les conditions thermiques, etc.
Il s’agit aussi des conditions d’exercice propres à certaines professions : travail les jours fériés, la nuit ou le dimanche, charge de travail excessive entraînant un volume élevé d’heures supplémentaires, etc.
La satisfaction des salariés a tendance à être plus élevée lorsque ces contraintes sont prises en compte.
Les conditions de travail psychologiques
Dans toute entreprise, l’ambiance et les dynamiques relationnelles jouent un rôle clé. On peut ainsi mentionner la pression mentale à laquelle sont soumis les salariés : doivent-ils travailler dans un contexte où les exigences de délai et de qualité sont fortes ? Où la hiérarchie est inflexible ? Y a-t-il des conflits entre collaborateurs ou avec le management qui détériorent la perception du bien-être au travail ? Des situations de violence psychologique ? Les salariés doivent-ils veiller à présenter une façade aimable (contact avec la clientèle), contredisant parfois leur ressenti intérieur ?
Par ailleurs, certains métiers peuvent soumettre les salariés à des contraintes émotionnelles fortes : on pense par exemple aux métiers de la santé où l’on peut être confronté à des situations douloureuses.
De nombreux autres facteurs entrent aussi en compte, comme le sentiment d’être reconnu et valorisé pour le travail effectué, la possibilité de progresser, la compréhension par la hiérarchie des contraintes propres à un poste. Nous vous invitons à consulter notre méthodologie d’enquête de satisfaction salariés et à nous contacter pour une étude personnalisée de votre besoin.